Avec ses 935.000 cyclistes accueillis en 2015 et 29,6 millions d’euros de retombées économiques, la destination de la Loire à vélo fait figure d’exemple pour tous les acteurs du territoire concernés par le projet de canal de Berry à vélo.
D’Épineuil-le-Fleuriel à Dun-sur-Auron en passant par Saint-Amand-Montrond ou encore Bannegon, les élus du Boischaut ont bien compris l’enjeu de cette nouvelle offre touristique qui représente une manne financière pour leurs communes.
« Le vélo va sauver le tourisme en ruralité »
« La dépense moyenne des touristes à vélo progresse et dépasse 80 euros par jour », explique Lionel Delhomme, vice-président du syndicat du canal de Berry chargé du tronçon entre Sancoins et Épineuil-le-Fleuriel. Ce dernier avance le chiffre de 7,41 millions d’euros pour les retombées économiques annuelles estimées du canal de Berry à vélo. « 1 euro investi rapporte en moyenne 4 à 5 euros, poursuit Lionel Delhomme. Le vélo va sauver le canal et le tourisme en ruralité. »
À la ruralité désormais de se servir de cet outil et d’utiliser les poids lourds touristiques que sont les cathédrales de Tours (Indre-et-Loire) et Bourges ou encore les châteaux de Chenonceau (Indre-et-Loire) et Valençay (Indre) mais aussi le zoo de Beauval (Loir-et-Cher) présents sur le tracé.
« Dans les années qui viennent, nous allons voir comment accueillir ces touristes en mettant des services à leur disposition comme des WC publics ou encore un point alimentation », explique Bernard Jamet, maire de Drevant. L’élu espère également que ce nouveau flux touristique bénéficiera à l’activité des bateaux électriques déjà mise en place.
Avec son abbaye de Noirlac, sa Cité de l’or ou encore son lac de Virlay, le Saint-Amandois devrait également utiliser le canal de Berry à vélo pour booster son tourisme. Une réunion est prévue dans les prochains jours pour définir les différents outils d’accueil qui devraient notamment être mis en place.