TRANSPORTS – Cyclistes, motards et automobilistes bientôt logés à la même enseigne? Dans la dernière version de l’avant-projet de loi d’orientation sur les mobilités (LOM) que s’est procuré le site spécialisé dans l’activité parlementaireContexte, un article portant sur les « mobilités actives » devraient particulièrement attirer l’attention de ceux qui se rendent au travail en vélo.
Car il reprend l’une des idées fortes du « plan vélo » que le gouvernement avait dévoilé à la mi-septembre: l’immatriculation des bicyclettes. L’idée, comme le précise BFMTV qui a repéré l’article, est de lutter contre le vol, et par conséquent, le recel de vélos. Selon ce texte, les montures devront donc faire l’objet d’un marquage spécial gravé sur le cadre « sous une forme lisible, indélébile, inamovible et infalsifiable » permettant sa « lecture par capteur optique ».
Mais ce n’est pas tout. Une fois marqué, le vélo devra être enregistré au « fichier national des propriétaires de cycles », et le propriétaire obtiendra un « certificat de propriété », soit l’équivalent d’une carte grise pour un automobiliste. Le cycliste devra être capable de présenter ce certificat, dont l’authenticité sera vérifié en ligne. Par ailleurs, qui dit immatriculation, dit stationnement. Le texte envisage ainsi de développer les parkings sécurisés de vélos, via SNCF Mobilités et la RATP.
De quoi verbaliser les bicyclettes « mal garées » que l’on accroche aux lampadaires ou autres barrières? Le texte ne le dit pas. Dans l’hypothèse où cette loi serait promulguée fin 2019, ce dispositif devrait -en théorie- être appliqué à la fin de l’année 2020.