Randonnée pédestre : la charte du balisage enfin mise à jour
Finalisée à la fin de l’année 2019, cette charte s’adresse à tous les aménageurs d’itinéraires de sports de nature, et en premier lieu les départements, compétents en matière de développement maîtrisé des sports de nature. Le texte rappelle à cet égard deux principes essentiels. D’une part, « tout organisme réalisant le balisage d’un itinéraire s’engage à l’entretenir régulièrement [et] à effacer les anciennes marques en cas de modification de son tracé initial ou de réalisation d’un mobilier de signalisation complémentaire. Il s’engage également à s’assurer de l’entretien régulier des chemins et sentiers empruntés par l’itinéraire ». D’autre part, « tout balisage sur les voies publiques, privées, sur les éléments de bâti ou sur les arbres doit avoir recueilli l’accord préalable du propriétaire ou du gestionnaire de l’espace ».
Dimension environnementale
Si le document apporte, dans un souci de simplification, de lisibilité et de qualité, de la cohérence pour tout le territoire national, il contribue également à la protection des espaces naturels en gérant les flux de promeneurs tout en intégrant le balisage et la signalisation aux paysages et aux milieux. La charte prône ainsi l’utilisation de matériaux respectueux de l’environnement et impose un cahier des charges strict visant à adopter des comportements respectueux de l’environnement et de la biodiversité.
Dans ce document, la FF de randonnée pédestre a également établi un système de cotation de la difficulté des itinéraires selon trois critères (effort, technicité et risque). Il permet au randonneur de choisir son itinéraire en fonction de ses envies et de ses capacités. Par ailleurs, la signalétique permet d’approcher toute la richesse culturelle, naturelle, patrimoniale qui accompagne la randonnée.
La FF de randonnée pédestre précise en outre qu’elle procédera à une actualisation régulière de cette charte dont la première édition remonte à 1981, et annonce déjà « la nécessaire prise en compte de la particularité des zones urbaines et péri-urbaines et la place du marcheur au cœur des différentes mobilités ». Seize millions de Français pratiquent chaque année la randonnée itinérante ou la randonnée de quelques heures. 180.000 kilomètres d’itinéraires sont actuellement balisés.