Assemblée générale de la FFCT : Réponses aux questions des clubs
Dans le cadre de l’assemblée générale de notre fédération qui s’est déroulée le samedi 12 décembre, vous trouverez ci-dessous les questions posées par les clubs et les réponses apportées par les membres du comité directeur fédéral.
ANDRÉ LIBIS
Membre du club Denfert Cyclo • CoDep 90 • CoReg Bourgogne-Franche-Comté
QUESTION
Qu’attend la FFVélo pour défendre les cyclotouristes auprès d’un gouvernement qui prend une nouvelle fois à l’encontre des cyclistes des décisions injustes, stupides et punitives ?
En effet, nombreux sont ceux qui ont argué du fait que l’activité cycliste pratiquée de façon responsable ne pouvait être contaminante, ni permettre la contamination par la Covid 19. En outre, sa pratique est bonne pour la santé à plusieurs titres : anti-stress, assurer un bon équilibre physique et combattre de nombreuses pathologies.
RÉPONSE de Martine CANO, présidente de la Fédération Française de Cyclotourisme
Depuis le 21 octobre – soit avant le confinement – nous multiplions les réunions (visioconférences) à raison de plusieurs par semaine avec le CNOSF et l’ensemble des fédérations sportives ainsi qu’avec le ministère des Sports.
La Fédération française de cyclotourisme a signé, comme 95 fédérations, la lettre ouverte au Président de la République. Suite à ce courrier, le président du CNOSF, Denis Masseglia, a pu être reçu par une commission du Sénat et par la ministre des sports ; il est intervenu dans les médias tout comme plusieurs vice-présidents du CNOSF (Jean-Michel BRUN et Patrice MARTIN). Des négociations sont en cours pour que le mouvement sportif amateur soit reconnu à sa juste place et bénéficie, lui aussi, d’aides pour ses fédérations et leurs licenciés. Quelques avancées semblent se dessiner suite aux déclarations du gouvernement mi-novembre ; nous attendons des détails sur leur mise en pratique.
Des clubs et comités sont intervenus dans ce sens auprès de leur député.
Un communiqué de presse de la FFCT a été diffusé le lundi 9 novembre ; clubs et structures ont été mis en copie.
Une pétition est mise en place sur un site dédié.
Des actions inter-fédérations concernées par le vélo mais aussi la marche et autres activités de pleine nature sont en cours (courriers, communiqués de presse).
Cela a entraîné des interviews par des radios d’audience nationale : Europe 1, radio-France et certaines de ses antennes régionales.
Le but est d’attirer l’attention sur les contradictions des restrictions actuelles. Bien entendu, cela n’empêche pas de rester responsable, de respecter la distanciation et les gestes barrières.
Un autre collectif d’associations auquel nous participons (ID – ORIZON) va dans le même sens.
Tout ce qui est inter-fédérations prend du temps car chacun des organismes doit valider le document.
Depuis le début de la crise sanitaire, nos interventions auprès des autorités institutionnelles sont régulières et ont pour seul objectif la défense des intérêts des adhérents.
HENRI DUSSEAU
Membre du Comité des sages • Vélo-club Annecy • CoDep 74 • CoReg Auvergne-Rhône-Alpes
QUESTION
Depuis des années le comité directeur fédéral et le comité de rédaction de la revue Cyclotourisme, se battent, pour enrayer la perte régulière d’abonnés. Comment peut-on admettre, que près de 38 % des membres du comité Directeur ne soient pas abonnés à la revue Cyclotourisme.
J’ai la liste et me réserve de la publier, le cas échéant. Je souhaite une réponse publique, lors de l’A.G. de NIORT. Si cela ne m’est pas garanti formellement, je poserai moi-même la question.
RÉPONSE de Martine CANO, présidente de la Fédération Française de Cyclotourisme
Henri, je connais ces chiffres et ces noms. Bien avant d’être élue fédérale je me suis penchée sur ce qui concerne la revue à laquelle je suis attachée depuis ma première licence car cela est pour moi une évidence. Être adhérent, c’est s’intéresser à sa Fédération et donc à sa publication officielle. Non seulement les membres du Comité directeur doivent montrer l‘exemple mais cela concerne chaque dirigeant (quel que soit le niveau, local, départemental, régional) qui reçoit un exemplaire ès qualité. Cet exemplaire ne lui appartient pas mais est un outil de promotion pour nos maires, offices de tourisme, bibliothèques ou médiathèques municipales etc.
MAURICE FAUSSADIER
Membre Individuel • CoDep 89 • CoReg Bourgogne-Franche-Comté
QUESTION
Faudra-t-il reprendre une licence payante alors que toutes les sorties ont été annulées, c’est un problème ! Le fameux Covid étant un prétexte facile, d’autres sports ont pu avoir lieu avec autant de « risques »
RÉPONSE de Martine CANO, présidente de la Fédération Française de Cyclotourisme
Notre activité a été arrêtée 2 mois – du 16 mars au 16 mai, puis en novembre. Pour des raisons de climat, d’intempéries, bien des cyclotouristes ne roulent pas 12 mois par an tous les ans et cela ne pose pas de problème.
Depuis mi-mai les sorties ont repris, certes sans les grands rassemblements mais elles sont régulières, on peut le constater partout.
Il y a eu des voyages itinérants de club, de CoDep, des week-ends.
L’an dernier la Fédération avait envisagé une augmentation de 1 euro de la licence, nous y avons renoncé et, de ce fait, retardé certains projets. En revanche nous n’avions pas prévu que l’assureur Allianz dénonce le contrat. La Fédération débloque donc 220 000 euros pour que le licencié n’ait pas à supporter le surcoût engendré. Rien que ce geste vaut plus que la durée « non pratiquée » de l’année.
Pensez aussi à tous les frais que vous n’avez pas engagés cette année : moins d’inscriptions aux randonnées et événements, pas ou peu de frais de déplacement, d’hébergement… de quoi vous assurer une licence pendant de très longues années.
Mais au-delà, l’appartenance à une Fédération, et donc la prise de licence, ne se mesure pas en mois ou jours d’activité. C’est tout un ensemble qui ne s’arrête pas : des actions de sécurité en lien avec la Direction nationale de la Sécurité routière, des réunions avec le CNOSF dans le domaine de la santé, de l’aide aux clubs (deux clubs viennent d’être primés à l’échelon national), des salariés qui continuent à travailler pour assurer la parution de la revue, pour mettre en ligne tutoriel et documents etc., un travail pour certains plus intense qu’en temps « normal ».
Alors oui, 2021 sera une nouvelle année et pas uniquement le prolongement de l’année qui se termine.
HENRI BOSC
Membre Individuel et Club Indépendant Bordelais • CoDep 33 • CoReg Nouvelle-Aquitaine
QUESTION 1
CENTENAIRE DE LA FÉDÉRATION (Décembre 2023) : le point sur le programme des manifestations envisagées dans ce cadre avec notamment l’exposition déjà prévue ?
RÉPONSE 1 de Martine CANO, présidente de la Fédération Française de Cyclotourisme
Comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, c’est le nouveau Comité directeur qui aura en charge ce dossier. Un groupe de travail sera formé en 2021. Suite au décès de Raymond HENRY d’une part, des contraintes sanitaires d’autre part, les premiers rendez-vous envisagés ont été reportés. Nous vous tiendrons bien entendu informé au cours de l’année à venir.
QUESTION 2
Relations FFC / FFCT depuis la tentative de fusion ?
RÉPONSE 2 de Martine CANO, présidente de la Fédération Française de Cyclotourisme
Notre demande de rendez-vous n’a pas eu de réponse. Nous avons eu un entretien avec le conseiller sport du Premier ministre – gouvernement Philippe – et avec le Directeur des Sports du ministère qui devait organiser une conciliation. Cependant celle-ci n’a pu avoir lieu, l’agenda du ministère étant bien rempli. Aujourd’hui, il importe de savoir quel sera le futur président de la FFC avant toute nouvelle prise de contact. Chacun reste sur son terrain.
ALAIN BEY
Président du RC Montluel 02390 • CoDep 01• CoReg Auvergne-Rhône-Alpes
QUESTION
Le CD FFCT a mis en place en 2018 une licence « sport » pour permettre la participation à des compétitions organisées par d’autres fédérations.
Mais plusieurs organisateurs ont : soit purement refusé les inscriptions, soit considéré nos membres comme non-licenciés.
Résultat : plusieurs licenciés 2019 n’ont pas repris de licence FFCT et sont partis ailleurs. Quels accords la FFCT a-t-elle conclus avec certaines fédérations ? Que comptez-vous faire pour les prochaines années ?
RÉPONSE de Martine CANO, présidente de la Fédération Française de Cyclotourisme
La FSGT et l’UFOLEP n’ont fait aucune difficulté ; si vous avez rencontré un problème avec l’une de ces fédérations, il faut le faire savoir. Il est possible qu’un club ou un comité ne « suive pas » les accords nationaux. Cela arrive dans toutes les fédérations.
Les organisateurs de certaines cyclo-sportives ont fait des difficultés car la FFC a fait pression sur eux. Nos négociations avec la FFC sont actuellement au point mort. Nous avons eu un entretien avec le conseiller sport du Premier ministre – gouvernement Philippe – et avec le Directeur des Sports du ministère qui devait organiser une conciliation. Cependant celle-ci n’a pu avoir lieu, l’agenda du ministère étant bien rempli. Aujourd’hui, il importe de savoir quel sera le futur président de la FFC avant toute nouvelle prise de contact.
BERNARD LORIDE
Secrétaire Club sportif Arkema Serquigny 27 • CoDep 27 • CoReg Normandie
QUESTION
F.F.Vélo ou F.F.C.T ? Que devient notre Fédération Française de Cyclotourisme dans tout cela, vu de l’extérieur, elle a complètement disparu.
Exemple, chaque année, j’inscris notre randonnée VTT « la gallo-romaine » 20 – 35 – 50 km + une marche de 10 et 15 km sur l’almanach des randonnées et courses VTT à Montreuil (93) et voici ce que j’ai reçu cette année pour renouveler mon inscription pour 2021, la FFCT à totalement disparu au profit de F.F.Vélo, par rapport à 2020 ; déjà à l’assemblée générale du CoReg de Normandie à Domfront en novembre 2019, un responsable de Jeunesse et Sports ne parlait plus de la FFCT, mais de FFVélo, il l’avait même écrit sur sa projection.
Voilà 2 exemples de la disparition de notre Fédération ou au moins sa transformation afin de récupérer des adhérents « coureurs à clochepied » au lieu de se diriger vers de purs randonneurs touristiques et Familles.
Que va devenir notre Fédération ?
RÉPONSE de Martine CANO, présidente de la Fédération Française de Cyclotourisme
La Fédération existe toujours – à chacun de nous de savoir en parler. Nous avons aussi rencontré de tels exemples « d’oubli », y compris avec le CNOSF mais cela a été rectifié rapidement et sans aucun problème. Les enfants parlent plus facilement de vélo, c’est logique. Les adultes doivent être capables de faire la différence entre l’entité statutaire et juridique et la pratique au quotidien.
ALAIN PIERRES
Président club Cyclo Plaine Haute • CoDep 22 • CoReg Bretagne
QUESTION
Les jeunes, et notamment ceux qui sont en école cyclo, ont vu toutes les organisations annulées en 2020 (critérium, Snej, Trait d’Union, etc.).
Les écoles cyclo n’ont pas fonctionné une grande partie de l’année. Un geste fort de la part de la Fédération, aurait été de décider que les licences prises par les jeunes de moins de 18 ans en 2020 courraient jusqu’au 31 décembre 2021 ; ce qui aurait permis de les conserver dans les clubs en 2021.
RÉPONSE de Martine CANO, présidente de la Fédération Française de Cyclotourisme
La Fédération a pris à sa charge 220 000 euros au titre des assurances, elle a augmenté la dotation des Comités régionaux et départementaux, maintenu des aides aux clubs. Actuellement, l’ensemble des fédérations et le CNOSF sont en train de négocier une aide spécifique pour la prise des licences des mineurs en 2021. Rappelons juste que le montant de la licence jeunes FFCT est extrêmement bas par rapport à d’autres fédérations et que le budget fédéral n’est que le reflet du nombre de licenciés. Nous avons augmenté les aides malgré une baisse des effectifs parce que la situation est exceptionnelle ; cela ne peut être sans limite.
HENRI BOSC
Membre Individuel et Club Indépendant Bordelais • CoDep 33 • CoReg Nouvelle-Aquitaine
QUESTION
VAE statistiques : nombre de VAE pour chacune des 3 licences ?
RÉPONSE de Denis VITIEL « Commission Sécurité – VAE et Technique »
la Fédération ne dispose pas de cette information car elle n’est pas demandée dans le formulaire sous Intranet lors de la prise de licence ou de l’inscription du club… L’activité VAE est renseignée au niveau du club mais pas du licencié.
CHRISTIAN GONZALEZ
Initiateur VTT • École de ASPTT Épernay • CoDep 51 • CoReg Grand-Est
QUESTION
Ne serait-il pas possible d’ouvrir la prise de licence à partir de septembre pour les personnes déjà licenciées. En effet je m’occupe des prises de licences et entre les nouveaux enfants et ceux déjà licenciés cela dure 4 mois ?
RÉPONSE de Dominique LAMOULLER « Commission administrative et juridique »
Cf. réponse ci-dessous à M. CAMUZAT (même sujet)
PASCAL CAMUZAT
Président ASGU VTT et responsable École cyclo • CoDep 58 • CoReg Bourgogne-Franche-Comté
QUESTION
Serait-il possible de renouveler les licences en septembre comme toutes les autres fédérations. Car en septembre on prend tous les nouveaux adhérents que l’on renouvelle en janvier. Puis en décembre on commence à renouveler les autres licences et on finit en février. Un peu long surtout après les fêtes pour avoir tous les documents.
RÉPONSE de Dominique LAMOULLER « Commission administrative et juridique »
Une licence est par définition statutaire, et en vertu du Code du sport, elle est annuelle, l’ouverture des inscriptions pour les nouveaux licenciés en septembre, c’est-à-dire à la rentrée des vacances, permet d’offrir un avantage non négligeable. Se caler sur le calendrier scolaire rendra service aux enfants mais pas forcément aux adultes. D’autre part lors de la prise de licences en janvier cela s’étale selon les régions jusqu’à la fin mars et parfois juin et plus. Il y a donc pour chacun une gestion individuelle non maîtrisable.
FRANCIS DEGEIX
JA ISLE • CoDep 87 • Trésorier du CoReg Nouvelle-Aquitaine
QUESTION
Dans les dernières mises à jour des statuts fédéraux, aucune mention n’est faite à propos des quorums à atteindre lors des assemblées ordinaires ou extraordinaires. Ne serait-il pas utile d’en indiquer le caractère obligatoire ou non et dans l’affirmative les pourcentages choisis ?
RÉPONSE de Dominique LAMOULLER « Commission administrative et juridique »
En fait pour les statuts fédéraux il n’y a pas de quorum. Il faudrait peut être tout simplement ratifier que les résultats sont valides à la majorité simple des voix exprimées, ce qui éviterait pas mal de soucis et faire de même pour les CoDep et CoReg.
JEAN-CLAUDE HAMON
Président et membre CNS de Deskin 6d Vélo-école • CoDep 22 • CoReg Bretagne
QUESTION
Licence fin de saison. La licence plein tarif pour la fin de saison est refusée par les anciens licenciés. Certains clubs proposent les 3 sorties sans licence, donc problèmes en cas d’accident grave. Serait-il possible de proposer une licence forfaitaire de fin de saison pour licenciés ayant eu un arrêt thérapeutique d’environ 2 ans (d’un coût d’environ 20 euros : 15 euros + 5 cotisation club ; options « balade, Petit braquet »; cert. medical = médecins de moins en moins nombreux).
RÉPONSE de Dominique LAMOULLER « Commission administrative et juridique »
Cette question pose le problème de la gestion globale des licences en général et si on crée des statuts spécifiques pour chacun des cas soumis nous allons avoir un système de licence avec des cas innombrables et pratiquement à la carte. Ce qui s’avérera très vite ingérable. Dans le cas présent cela ne peut être qu’une négociation temporaire et exceptionnelle à solliciter si la situation se présente (réduction du délai par exemple). On ne peut pas entrer dans la gestion commune de tous les cas de figure.
ALAIN PIERRES
Président club Cyclo Plaine Haute • CoDep 22 • CoReg Bretagne
QUESTION
La Fédération a-t-elle pris la mesure des risques et des contraintes qui pèsent sur les organisations et notamment les Semaines fédérales et la SNEJ dans les prochaines années, en raison de la crise sanitaire ? En effet, celle-ci risque de durer encore plusieurs mois, voire plusieurs années, et nos organisations vont devoir s’adapter : réduction du nombre de participants, mesures concernant l’hébergement, mesures de désinfection, etc.), annulation de dernière minute ?
RÉPONSE de Ghislaine CHARTON « Commission grandes manifestations et brevets de tourisme »
Bien entendu, tous les élus et toutes les commissions sont conscients des difficultés que nous rencontrons et cela pour une durée indéterminée à ce jour. Des protocoles spécifiques ont déjà été validés par le ministère et les préfectures. Mais il ne vous a pas échappé que les règles évoluent constamment et que nous devons à chaque fois nous y conformer. Le prochain Comité directeur poursuivra ce travail et prendra des décisions au cas par cas. Il n’est pas possible de dire en novembre 2020 quelles seront les normes imposées pour l’été 2021.
HENRI BOSC
Membre Individuel et Club Indépendant Bordelais • CoDep 33 • CoReg Nouvelle-Aquitaine
QUESTION
VAE statistiques : nombre de brevets homologués avec la mention VAE et lesquels ?
RÉPONSE de Ghislaine CHARTON « Commission grandes manifestations et brevets de tourisme »
Brevet des parcs : aucun brevet homologué VAE cette saison ; BPF : aucune carte reçue mentionnant l’option VAE ; VI : aucune homologation VAE. Aujourd’hui c’est marginal contrairement à, l’année précédente.
ALAIN VERRIER
Secrétaire des Randonneurs Cyclotouristes du Val de Vère (RCVV Flers) • CoDep 61 • CoReg Normandie
QUESTION 1
L’École française de vélo est née. Ce serait probablement une bonne chose si cette nouvelle organisation ne nous avait pas été soumise brutalement, volumineuse documentation à l’appui. Les clubs ont reçu de nombreux documents faisant état de notions nouvelles (les labels, les qualifications) pas toujours très claires sur leurs conditions d’attribution, quand et par qui ? Quelles sont les conséquences en cas de refus de devenir EFV ? Quelles formalités administratives nouvelles vont-elles avoir à gérer et de quelle façon ? Cette mutation n’aurait-elle pas mérité une séance d’information au niveau régional ou départemental ?
RÉPONSE 1 de Philippe GREFFE « Commission Jeunes »
Vous avez effectivement le droit de poser ces questions et de vous interroger sur le bien-fondé de l’École française de vélo et la documentation associée. Vous avez également le devoir de vous tenir informé au travers des newsletters, bulletins fédéraux, les comptes rendus de séminaire jeunes, etc., qui paraissent maintenant depuis 2 ans sur le sujet. Cette année 2020 a été celle de la mise en oeuvre du projet pour le faire évoluer et fonctionner sur la prochaine mandature. Je comprends votre désarroi si vous n’avez pas été informé de ces changements. Mais, aussi bien les présidents de CoReg et de CoDep, que le délégué régional jeunes, ont eu les éléments à transmettre auprès de leurs structures.
Vous m’interrogez sur le mérite d’une information au niveau régional ou départemental. Il serait intéressant de poser la question aux structures décentralisées qui sont effectivement en charge de relayer l’information.
QUESTION 2
La fiche d’adhésion au club + une photo (1) ; Les statuts du club + Le règlement intérieur du club (8) ; Le projet pédagogique (5) ; Le certificat
médical d’aptitude à la pratique du cyclotourisme (1) ; La notice d’information du licencié sur les assurances (1) ; L’autorisation parentale (1) ; La fiche sanitaire du jeune licencié (1) ; L’acceptation du présent règlement intérieur signé en double exemplaire (6*2), dont un exemplaire sera conservé par les parents et l’autre par le club. Au total 30 pages sans compter le guide assurances des licenciés d’environ 30 pages devraient être imprimées pour une prise de licence EFV ? Il y là une inflation insupportable du nombre de documents ! Nous sommes à 5 pages à ce jour.
RÉPONSE 2 de Philippe GREFFE « Commission Jeunes »
Vous mettez en avant de n’avoir qu’un document de 5 pages pour inscrire un licencié.
Si je fais le détail, normalement vous devriez avoir de manière systématique pour un jeune déjà licencié, donc pour un renouvellement :
- La fiche d’adhésion + une photo (1) ;
- Le certificat médical qui n’a jamais fait 1 page mais 2 (2) si plus de trois ans ou le QS sport à faire remplir ;
- La notice d’information du licencié qui ne fait plus 1 mais 2 pages (2) ;
- La fiche sanitaire qui n’a jamais fait 1 page mais 2 (2) ;
- L’autorisation parentale (1) dont vous ne parlez pas.
Ce qui représente 8 pages au maximum voire toujours 8 en fonction du renouvellement du certificat puisqu’il faut imprimer le QS Sport.
Les documents suivants sont à communiquer obligatoirement en cas d’un nouveau licencié :
- La fiche d’adhésion + une photo (1) ;
- Le certificat médical qui n’a jamais fait 1 page mais 2 (2) ;
- La notice d’information du licencié qui ne fait plus 1 mais 2 pages (2) ;
- La fiche sanitaire qui n’a jamais fait 1 page mais 2 (2) ;
- L’autorisation parentale (1) ;
- Le règlement intérieur de l’école (2×6).
Ce qui représente 20 pages au maximum qui peuvent être envoyées par mail et affichées sur votre site Internet en téléchargement :
- Le projet pédagogique de votre structure ;
- Le document assurance (30 pages) ;
- Vos statuts et règlement intérieur club (8). Ce que vous devez d’ailleurs faire sinon on dépasse le décompte de 5 pages que vous indiquez.
Donc à vrai dire, je ne vois pas où se trouve l’inflation insupportable que vous indiquez.
Toute cette documentation était déjà à communiquer avant la mise en place de l’EFV. Cette année nous avons seulement fait une mise à jour et une modernisation des documents en fonction du nouveau règlement et des demandes ministérielles sur la vérification de l’honorabilité.
Je me permets également de vous indiquer que les documents fédéraux communiqués ne sont pas à modifier pour insérer le logo de votre structure sur l’ensemble des entêtes des documents. Ce ne sont pas des documents personnalisables. Je vous demande donc de me renvoyer les documents en version originale sans vos modifications.
MICHEL ALBIGNAC
Président Seysses Vélo Club • CoDep 31 • CoReg Occitanie
QUESTION
Si un licencié FFVélo d’un club, possédant un vélo électrique dont l’assistance électrique lui permet de rouler au-delà de 25 km/h, ayant une assurance personnelle avec une attestation spécifiant qu’il peut rouler au sein d’un groupe de licenciés FFVélo de ce Club, lors des sorties cyclotouristes de ce Club, et que le Club l’accepte, pourrait-il y avoir un texte officiel précisant une position claire de la FFCT : oui, non ou est ce de la Responsabilité du club ? Quel serait l’avis du nouvel Assureur AXA ?
RÉPONSE de Denis VITIEL « Commission Assurance »
Les textes officiels sont clairs, un vélo électrique est considéré en France comme une mobylette ou une moto, donc carte grise et plaque d’immatriculation, assurance spécifique, casque et gants moto. Certains véhicules de ce type peuvent atteindre 90 km/h sans obligation de pédalage. Nous sommes loin d’un Vélo à Assistance Électrique et de son obligation de pédalage et sa limitation à 25 km/h (ce qui ne veut pas dire que l’on ne peut pas rouler à plus de 25 km/h). Il n’est donc pas possible qu’une mobylette ou une moto soit admise dans une assurance vélo, ni dans un club. Des demandes de modifications du texte de loi sont parvenues au Conseil Européen, seront-elles prises en compte en 2021 ou plus tard, nul ne peut le dire, ni quelles modifications (Puissance du moteur, limitation de la vitesse, etc.).
FRANCETTE BIERNE
Correspondante fédérale, club CTM Saint-Martin du Tertre • CoDep 89 • CoReg Bourgogne-Franche-Comté
QUESTION
Assurances : NIORT étant la capitale des assurances et l’AG fédérale ayant lieu dans cette ville, pourquoi ne pas demander à la MAIF de nous faire une proposition pour un contrat ?
RÉPONSE de Denis VITIEL « Commission Assurance »
Nous avons consulté cinq assureurs pour suppléer Allianz pour l’année 2021, un seul a répondu. Nous lancerons un appel d’offres pour 2022/2027, MAIF, comme tous les assureurs, pourra répondre ou pas comme en 2021.
ALAIN DELICATO
Président du CoDep 78 • CoReg Île-de-France
QUESTION
L’ONF Versailles nous a précisé que l’exonération de redevance, hormis les frais de dossier pour lesquels nous devons nous acquitter, ne serait plus applicable à partir de 2021. La convention de 2012 est-elle toujours d’actualité pour 2021 ?
RÉPONSE de Claude ROBILLARD « Commission VTT et Formation »
La convention a été renouvelée par tacite reconduction en 2018 pour une durée de 6 ans. Elle sera donc de nouveau applicable en 2021.
FRANCIS DEGEIX
JA ISLE • CoDep 87 • Trésorier du CoReg Nouvelle-Aquitaine
QUESTION
Le nouveau découpage des régions (ex ligues) a eu pour effet d’agrandir considérablement le territoire de la plupart de nos Comités régionaux.
Outre les difficultés inhérentes aux longs déplacements nécessaires pour se rendre aux assemblées générales, les votes avec présence physique ont dû être remplacés pour éviter soit les reports d’assemblées par manque de quorum, soit la mise en place de quorums ridiculement bas.
Il s’avère que les votes par correspondance sont très onéreux et ne devraient être qu’une marche vers la dématérialisation totale à l’instar des procédures utilisées par la Fédération. Ne pourrait-on pas envisager la mise en place d’un système de vote informatique utilisable par les Comités régionaux intéressés, sachant que ceux-ci ne tiennent pas leurs assemblées le même jour ?
RÉPONSE de Jean Marie BROUSSE « Commission Relation avec les Structures »
À l’initiative de quelques présidents de CoReg plusieurs réunions se sont tenues courant 2019 au siège fédéral, pour évoquer le fonctionnement et la position des CoReg dans la Fédération. Et le sujet, relatif aux votes et aux difficultés d’obtenir un quorum, a été évoqué. Un devis a donc été demandé à notre prestataire NEOVOTE dont voici la réponse :
« La clé pour limiter le budget global est de synchroniser les scrutins. En effet dans ce cas une seule plateforme de vote peut accueillir l’ensemble des scrutins des régions.
Par exemple, si les 13 Comités régionaux représentant 3 000 adhérents environ (est-ce bien le cas ?) organisaient leurs scrutins en même temps, et dans l’hypothèse d’un envoi des codes d’accès par email, notre budget global serait d’environ 11 900 euros HT (dont deux réunions), soit une moyenne de 915 euros HT par Comité.
Pour que je puisse vous proposer une solution encore moins onéreuse, il faudrait que nous puissions échanger sur les besoins et des enjeux associés à ces scrutins.
À noter que si chaque Comité y allait seul, le montant serait de 1 400 euros HT plus 1 euro par club affilié. »
À la vue des éléments fournis par le prestataire, les CoReg présents n’ont pas souhaité donner suite.
ALAIN PIERRES
Président club Cyclo Plaine Haute • CoDep 22 • CoReg Bretagne
QUESTION
Les difficultés rencontrées pour trouver des volontaires ou pour intégrer les Comités départementaux et les Comités régionaux, ne devraient-elles pas nous inciter à repenser différemment notre mode de fonctionnement ? Ne serait-il pas envisageable de regrouper ces structures ?
La période actuelle va nous conduire à remettre en question nos pratiques du fait des réductions des financements et des probables diminutions des effectifs.
RÉPONSE de Dominique LAMOULLER
Ce n’est pas à l’ordre du jour. Actuellement on est calqué sur l’organisation politique de la France avec la ville, le Département, la Région et le National. Ce n’est pas le Code du sport, c’est l’organisation de la France.
Une adaptation de ce genre de regroupement ou autre serait un suicide collectif.
Que le rôle des CoReg soit revu OUI ; mais pas la disparition des CoDep ou des CoReg. Ni l’un ni l’autre.
Monsieur Nicolas SARKOZY avait parlé de la suppression des départements, on voit où on en est depuis près de 12 ans.