Mais pour les accueillir dans de bonnes conditions, dans l’ombre, il y a toute la logistique à gérer. Pour cette Semaine fédérale qui n’avait malheureusement pu avoir lieu en 2020 compte tenu de la crise sanitaire, elle a été reportée cette année où la situation sanitaire de juillet permettait la réalisation.
L’équipe de bénévoles s’occupant de la logistique sous la houlette du responsable de cette partie Jacques Langrez (qui fait partie du club cyclo de Valognes depuis sa création en 2015) y travaillait depuis l’été 2019, soit deux années. « Très ennuyé par le stockage de tout le matériel (toilettes, douches, fléchage pour la route, les parkings à vélo, l’informatique) », a souligné Hubert Huet, le président de la Semaine fédérale.
« Nous avons eu le soutien de la Communauté d’agglomération du Cotentin et les associations occupantes du site du hangar à dirigeables d’Écausseville qui ont accepté qu’on puisse y stocker tout le matériel à l’extérieur et à l’intérieur de l’entrepôt. »
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Quatre étapes et beaucoup de travail bénévole
Pour la Semaine au niveau matériel, il y a quatre étapes. Il y a eu la réception du matériel qui appartient au Cosfic de la Fédération de vélo, puis le montage sur le lieu de la Semaine fédérale.
« Nous avons installé du matériel pour 2000 participants, soixante douches, des toilettes et tout le nécessaire sur le camping basé sur Valognes rue du Grand-Saint-Lin sur un terrain de 13 hectares. »
Le pré-montage a débuté en avril-mai pendant une dizaine de jours, avec huit personnes chargées du transport d’Écausseville à Valognes et l’installation sur place à Valognes pendant cinq jours, plus deux jours de raccordement de l’électricité et de l’eau. « Tout s’est bien passé. Nous avons une bonne équipe », a renchéri Jacques Langrez.
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Ensuite, il a fallu enlever tout du terrain après la manifestation. C’est la troisième étape. Il a fallu compter deux jours à avec 25 à 30 personnes. « Tout a été fait par des bénévoles dans une très grande ambiance que je tiens à remercier », a-t-il précisé. La logistique s’est poursuivie encore durant deux semaines au hangar pour tout remettre en caisses avec huit personnes.
Et voici la quatrième étape, le jeudi 7 octobre : c’est le chargement sur des semi-remorques avec au total six personnes. Il a fallu charger tout le matériel se trouvant au hangar à dirigeables. « Il faut compter 2 h 30 pour tout charger sur un semi-remorque », a conclu le responsable.
« Le chargement prend la direction de Loudéac dans les Côtes-d’Armor où aura lieu la prochaine Semaine fédérale. »
« Les participants sont satisfaits, cela a été une réussite » a conclu Hubert Huet. « Nous ferons une journée de bilan avec les bénévoles. »